Le CRA au sein duquel je suivais une formation de reprise d’entreprise, m’avait recommandé l’ICRE BTP comme parcours complémentaire, étant attiré par la reprise d’une entreprise dans le secteur du second œuvre du bâtiment.
Cet accompagnement, d’une durée de 4 mois environ à raison de rendez-vous hebdomadaires avec Odile van Kote, directrice, qui m’a « coaché » tout au long de mon parcours, m’a permis de comprendre les enjeux du chef d’entreprise de PME et toutes les implications.
Les clefs et les atouts de cet accompagnement ont été :
- Le montage d’un dossier très complet de travail du repreneur, qui intègre l’ensemble des problématiques à se poser lors de sa reprise (tant professionnellement que personnellement), toujours en collaboration avec Odile, qui vous guide, analyse vos points forts et vos points d’amélioration ou de faiblesse par rapport à sa cible.
- La possibilité de bénéficier de partenariats bancaires, avec des assureurs, et autres, qui peuvent vous aider dans le montage ou la reprise de votre entreprise. Dans mon cas, ma cible et le montage étant déjà identifiés, je n’ai pas eu recours à l’aide à la recherche de cibles mais elle peut être précieuse.
- Appréhender le monde du BTP, qui pour moi était totalement nouveau, venant de fonctions financières dans des grands groupes. Les échanges (et je tiens ici à remercier en particulier Arthur Brac de La Perrière pour le temps qu’il m’a consacré et son retour d’expérience), la compréhension des réalités que rencontrent d’anciens repreneurs ou adhérents de la CAPEB, les difficultés en matière de ressources humaines par exemple sont essentielles.
- Découvrir aussi toutes les possibilités de l’univers d’un syndicat professionnel avec lequel est partenaire l’ICRE BTP, proche de ses adhérents et à leur service avec des experts dans de nombreux domaines que j’utilise depuis ma reprise, et toujours avec une grande réactivité de leur part et beaucoup de professionnalisme.
Je dirai que ce passage à l’ICRE BTP permet de se poser mille questions pratiques, d’échanger, de les partager, de faire part de ses doutes comme de ses phases d’enthousiasme, et de progresser dans la conviction que l’on a à reprendre une entreprise dans le secteur du BTP.
J’en finirai en disant que repreneur, c’est souvent avoir au départ des certitudes ou des marqueurs, qui sont le fruit de son expérience et de son vécu, dont on doit faire une force, mais sans oublier toutes les difficultés de la reprise et l’humilité qu’il faut avoir pour faire face au réel et aux situations que l’on n’aura de toute façon pas prévues !
Jean-Luc MORENO – Repreneur DELTA CONSTRUCTION PARTNER